Les mois en orbite, un défi pour les deux astronautes de Boeing à bord de la Station spatiale internationale

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Les mois en orbite, un défi pour les deux astronautes de Boeing à bord de la Station spatiale internationale

Depuis le lancement de leur mission en mars dernier, les deux astronautes de Boeing, Matthew Walker et Michael Barratt, ont entamé un périple spatial sans précédent à bord de la Station spatiale internationale (ISS). Pendant plusieurs mois, ils vont vivre et travailler dans l'espace, confrontés à des défis techniques, physiques et psychologiques sans cesse. Leur séjour en orbite terrestre permettra de tester les limites de l'endurance humaine dans l'espace et de préparer les futures missions spatiales à long terme. Les équipes de la NASA et de Boeing suivent de près leur mission, qui promet de révolutionner notre compréhension de l'univers et de nous rapprocher un peu plus de la conquête de l'espace.

Astronautes piégés à bord de la Station spatiale internationale, une situation critique

La trame des astronautes de la Starliner de Boeing ressemble à un scénario de film hollywoodien. Le commandant Barry Wilmore et la pilote Sunita Williams sont prisonniers à bord de la Station spatiale internationale (ISS) en raison de fuites d'hélium et de problèmes avec les propulseurs, les empêchant d'utiliser leur vaisseau pour retourner sur Terre.

La NASA a cherché des solutions sans grand succès et a averti dans un communiqué que il est probable qu'ils devront retourner sur Terre à bord d'un vaisseau de SpaceX. Les astronautes devraient rester à bord de la Station spatiale internationale jusqu'en février 2025, bien qu'ils aient des provisions pour survivre sans problème pendant une période plus longue.

Boeing et NASA échouent à rapatrier les astronautes de la Starliner, une attente pénible

Boeing et NASA échouent à rapatrier les astronautes de la Starliner, une attente pénible

Boeing et la NASA étudient continuellement la viabilité d'un retour sur Terre et ne descartent pas la possibilité de résoudre le problème et de permettre aux astronautes de retourner plus tôt que prévu. Dans le pire des scénarios, ils devraient attendre six mois supplémentaires en orbite, mais. comment les astronautes vont-ils supporter l'attente ?

L'attente peut être stressante pour les personnes sur Terre, mais l'attendre à des kilomètres du planète peut être un cauchemar. La perception du temps se modifie lors des attentes et donne l'impression que le temps passe plus lentement, depuis un retard dans un avion jusqu'au début d'un examen.

Ce phénomène a une explication scientifique. Le cerveau humain est responsable de la perception du temps et l'ignore souvent pour se concentrer sur les activités qui requièrent son attention. Tout change lorsque le passage du temps devient important.

Les astronautes prisonniers à bord de la ISS ont laissé derrière eux des niveaux d'activité élevés pour se concentrer sur le temps comme leur principale préoccupation. L'anxiété quant à leur retour, les options viables pour retourner sur Terre ou la préoccupation de contacter des amis et des familles.

L'attente dans des environnements extrêmes est différente. Les astronautes prisonniers à bord de la Station spatiale internationale peuvent être en train de vivre leur pire cauchemar, mais la réalité est qu'ils disposent de provisions et de moyens de communication pour contacter leurs familles.

Wilmore et Williams ne vivent rien de nouveau pour ce qu'ils n'aient pas été entraînés auparavant. L'équipage du Starliner était conscient que la possibilité de ne pas retourner sur Terre était sur la table, mais aussi celle de rester prisonniers à bord de la ISS.

Cette situation est similaire à celle que vivent les chercheurs de l'Institut antarctique argentin, de l'Institut polaire français et du Programme antarctique italien en coopération avec l'Agence spatiale européenne. Les organismes envoient des personnes pour des périodes de 16 mois pour réaliser des recherches dans la zone avec jusqu'à 6 mois de totale obscurité ou des températures de -60°C et des vents de 160 km/h.

L'Agence spatiale européenne a étudié comment ces conditions affectent les travailleurs. L'étude montre que l'attente a passé plus vite pour 80% des personnes qui étaient occupées par des tâches complexes telles que la recherche. Seuls 3% des membres de l'équipage ont déclaré que le temps passait plus lentement.

Les astronautes prisonniers à bord de la Station spatiale internationale ont une journée chargée en travaillant sur des recherches dans un environnement similaire à l'intérieur d'un Boeing 747, avec des communications avec la Terre et de la nourriture. Ils ne seraient pas aussi isolés ni autant enfermés qu'il n'y paraît.

Martine Guerin

Je m'appelle Martine, je suis journaliste pour la page web Info General. Spécialisée dans l'actualité technologique, je couvre les événements avec rigueur et objectivité. Mon objectif est d'informer nos lecteurs de manière impartiale et précise, en mettant en avant les avancées et les enjeux du secteur technologique. Grâce à mon expérience et à ma passion pour le journalisme, je m'efforce de fournir des articles de qualité et fiables pour notre public avide d'informations.

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