- Une IA déterminera aux États-Unis si les chômeurs bénéficieront d'aides
- L'Age d'or de l'IA : une intelligence artificielle déterminera les aides aux chômeurs aux États-Unis
- Le moment de la science-fiction est arrivé
- Le département de l'emploi de Nevada prend la tête
- Les recommandations de l'IA seront-elles suivies ?
- Le chômage en hausse au Nevada
- Les limites de l'IA
- La question qui se pose
Une IA déterminera aux États-Unis si les chômeurs bénéficieront d'aides
Dans un tournant inédit dans l'histoire de la gestion des prestations sociales, les États-Unis ont décidé de confier à une intelligence artificielle (IA) le soin de déterminer si les chômeurs ont droit à des aides gouvernementales. Cette mesure phare, qui devrait être mise en œuvre dans les prochains mois, vise à améliorer l'efficacité et la ciblage des prestations sociales, en permettant à l'IA de traiter des quantités massives de données et de prendre des décisions en quelques secondes. Cette décision soulève toutefois des questions éthiques et morales quant à la place de l'intelligence artificielle dans la prise de décision concernant les vies des citoyens.
L'Age d'or de l'IA : une intelligence artificielle déterminera les aides aux chômeurs aux États-Unis
Le moment de la science-fiction est arrivé
Vous vous souvenez des films de science-fiction d'il y a quelques années, où une IA avait la capacité de décider d'aspects critiques de la vie d'une personne ? Ce moment est arrivé. Aux États-Unis, une IA sera utilisée pour décider si un chômeur reçoit ou non une allocation de chômage.
Le département de l'emploi de Nevada prend la tête
Le département de l'emploi, de la formation et de la réhabilitation du Nevada (DETR) a embauché l'IA de Google Vertex AI Studio pour un montant de près de 1,4 million de dollars. Cette IA, qui fonctionne dans le cloud de Google, génère des recommandations basées sur des transcriptions de ressources et des audiences de chômage, en comparant l'information avec des cas antérieurs.
Les recommandations de l'IA seront-elles suivies ?
Selon les informations de Techspot, les fonctionnaires de Nevada utiliseront ces recommandations pour décider si approuver une allocation de chômage pour le travailleur en question. L'excuse donnée par le DETR est que les fonctionnaires mettent en moyenne trois heures pour rédiger un de ces rapports, en recueillant tous les données. Avec l'IA, cela prend cinq minutes.
Le chômage en hausse au Nevada
Depuis la pandémie, le chômage a augmenté au Nevada, et il y a 40 000 demandes d'aide au chômage en attente. Le département de l'emploi du Nevada assure que les recommandations de l'IA seront examinées au moins par un humain. Mais si l'humain se fie à ce que dit l'IA, il ne changera pas cette décision.
Les limites de l'IA
Le problème de fond, ce n'est pas seulement de confier des décisions critiques de la vie des êtres humains à l'IA, mais de le faire avec une IA de première génération qui a démontré être très loin d'être infaillible. Une intelligence artificielle qui, dans toutes ses variantes et avec tous les modèles de langage de toutes les entreprises d'IA, est sujette à offrir des réponses erronées, prendre des décisions en fonction de biais raciaux et de genre, et halluciner.
La question qui se pose
Faut-il laisser l'IA prendre des décisions économiques qui affectent des personnes au chômage ? C'est un débat que les citoyens du Nevada, aux États-Unis, ont déjà commencé. Connaître comment travaillons à ComputerHoy.
Etiquettes : emploi, intelligence artificielle, industrie
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