SpaceX accusé d'avoir dépassé les limites de pollution autorisées avec les satellites Starlink

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SpaceX accusé d'avoir dépassé les limites de pollution autorisées avec les satellites Starlink

Une polémique a éclaté récemment au sujet de l'entreprise spatiale américaine SpaceX, fondée par Elon Musk. En effet, la société est accusée d'avoir dépassé les limites de pollution autorisées avec son système de satellites Starlink, conçu pour offrir une connexion internet haute vitesse à l'échelle mondiale. Selon les critiques, les 2 000 satellites déjà déployés génèrent une quantité importante de débris spatiaux et contribuent à la pollution lumineuse du ciel nocturne, mettant en danger l'observation astronomique et la biodiversité. Face à ces accusations, SpaceX devra prendre des mesures pour réduire son impact environnemental.

SpaceX accusé de dépasser les limites de pollution autorisées avec les satellites Starlink

Le fondateur d'SpaceX, Elon Musk, est à nouveau au centre de l'attention, mais cette fois-ci, ce n'est pas pour un exploit historique comme le premier vol spatial privé. Les centres astronomiques ont révélé que certains satellites qui orbitent autour de la Terre émettent plus de radiations que jamais vers des longueurs d'onde qui devraient être protégées.

La deuxième génération de satellites Starlink, une autre entreprise du CEO de Tesla et SpaceX, émet jusqu'à 32 fois plus de radiations que son prédécesseur. Les modèles v2mini et v2mini Direct-to-Cell commencent à filtrer des radiations dans des longueurs d'onde de radio qui devraient être réservées pour des fins de recherche.

Ce problème n'est pas nouveau, mais il a été détecté pour la première fois en 2023. SpaceX a assuré à l'époque qu'il travaillait pour résoudre le problème, mais cela n'a pas été le cas. La Terre compte actuellement 6 398 satellites individuels en orbite basse et le problème n'a fait qu'empirer.

Les satellites Starlink émettent plus de radiations que jamais

SpaceX lance environ 40 satellites Starlink chaque semaine. Ces appareils génèrent des émissions plus fortes et dans un spectre plus large de fréquences de radio en comparaison avec les modèles de la première génération. La radiation électromagnétique non intentionnelle est 10 millions de fois plus brillante que les sources astrophysiques les plus faibles qui sont observées.

La pollution lumineuse non intentionnelle des appareils peut être mieux appréciée la nuit. Les images prises avec un télescope montrent des rayures de lumière près de la localisation des satellites. Cela s'ajoute à la filtration d'ondes de radio hors du spectre de 10,7 à 12,7 gigahertz pour la transmission de communications.

Un étude réalisée par Low Frequency Array (LOFAR) a démontré que cela pourrait affecter la connexion de près de 20 000 antennes de radio qui se trouvent dans 52 points. De cette énorme quantité, seul 97 satellites de Starlink ont émis des ondes de radio dans le spectre de fréquence de 110 à 188 MHz.

Les entreprises peuvent se permettre de dépasser les limites

Les entreprises peuvent se permettre de mettre en orbite des satellites qui dépassent les niveaux de pollution lumineuse et électromagnétique parce qu'il n'y a pas actuellement de réglementation qui l'interdise. Les chercheurs demandent aux organismes de commencer à concevoir des normes pour résoudre les derniers problèmes.

Les normes pourraient non seulement réglementer les niveaux de pollution maximum acceptés pour chaque satellite, mais également le nombre d'appareils qui se trouvent en orbite terrestre basse. Pour l'instant, Starlink et d'autres entreprises pourraient utiliser leurs propres systèmes d'analyse de données pour identifier la source de radiation dans leurs satellites et chercher une solution.

La communauté scientifique appelle à l'action pour réglementer l'espace et protéger l'environnement. Les satellites en orbite basse sont devenus un problème majeur pour la communauté astronomique, qui doit partager l'espace avec les entreprises privées.

Il est temps pour les organismes de réglementation de prendre des mesures pour protéger l'environnement et garantir que les entreprises respectent les normes de pollution.

Brigitte Chevalier

Je m'appelle Brigitte et je suis rédactrice pour la page web Info General, un journal généraliste spécialisé dans l'actualité technologique. Je m'efforce de traiter l'actualité avec rigueur et objectivité, en fournissant à nos lecteurs des informations précises et pertinentes. Mon objectif est d'informer de manière claire et impartiale sur les dernières avancées technologiques, en mettant en lumière les enjeux et les implications de ces évolutions pour notre société. Je suis passionnée par mon travail et je m'engage à offrir à nos lecteurs une information de qualité.

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